Login

De Sangosse vise 600 000 ha avec Pygmalion

Marie Aubelé, cheffe marché grandes cultures chez De Sangosse, et Aurélie Morin responsable marketing en protection des cultures et biocontrôle, ont présenté, mardi 17 octobre à Paris, les ambitions de la firme pour sa solution fongicide biocontrôle Pygmalion.

Deux ans après le lancement de Pygmalion, De Sangosse a partagé ses ambitions à la presse mardi 17 octobre à Paris. Désormais, l’objectif est de faire sauter le pas aux plus indécis pour atteindre les 500 000 ha de blé et les 100 000 ha de pomme de terre.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

En 2021, De Sangosse lançait Pygmalion, son fongicide biocontrôle antiseptoriose sur blé et antimildiou sur pommes de terre à base de phosphonates de potassium. Deux ans après, la firme dresse un bilan plutôt positif, puisque « la grande majorité des utilisateurs ont reconduit Pygmalion en 2023 », se réjouit Marie Aubelé, cheffe marché grandes cultures.

90 % des céréaliers renouvellent Pygmalion

Près de 200 000 ha de blé ont été traités avec Pygmalion en 2023, représentant plus de 20 % des multisites. En 2022, ce sont 20 000 ha de pomme de terre qui ont reçu du Pygmalion, « nous attendons les chiffres 2023, mais nous espérons les avoir doublés », projette Marie Aubele. En tout cas, Pygmalion semble avoir séduit les agriculteurs, puisque 90 % des céréaliers et 100 % des producteurs de pomme de terre envisagent de le renouveler pour l’année prochaine.

Des utilisateurs satisfaits donc, mais pourquoi ? D’après l’étude ADquation menée à l’automne 2022, Pygmalion doit son succès à son efficacité, sa facilité d’application et à sa praticité. En effet, c’est une solution souple d’emploi. Sur blé, il peut être appliqué au stade 1-2 nœuds (T1) ou associé au stade dernière feuille (T2). Sur pommes de terre, il peut être appliqué toute la saison excepté à la floraison, avec un intérêt particulier en croissance active.

Des résultats au rendez-vous

Il peut également être associé à d’autres produits : « Dans 30 % des cas, Pygmalion est appliqué seul ou associé à l’amoxystrobine, dans 15 % des cas, il est associé à du SDHI, dans 45 % à une triazole et dans 10 % des cas à du soufre, détaille Marie Aubele. Il n’y a pas une façon d’utiliser Pygmalion. Les céréaliers l’ont bien compris et mettent en œuvre différentes façons de faire. »

De plus, les résultats d’essais techniques et les retours d’agriculteurs ont mis en évidence l’efficacité de Pygmalion sur septoriose et mildiou, tout en réduisant l’IFT et en gagnant en rendement.

Une gamme à venir

« Les agriculteurs ont bien compris qu’il y avait un biocontrôle. Désormais, nous souhaitons sortir des a priori et aller chercher les agriculteurs qui n’ont pas d’affinité particulière avec le biocontrôle », explique Marie Aubele. Ainsi, pour 2024, De Sangosse projette de traiter 500 000 ha de blé avec du Pygmalion et 100 000 ha de pomme de terre. La solution va d’ailleurs voir son prix passer de 11,80 €/l en 2022 à 11,30 €/l pour 2023.

La firme poursuit également ses recherches sur Pygmalion et travaille notamment sur une utilisation en curatif. « Cette année, nous avons validé le fait que Pygmalion puisse remplacer le propamorcarbe ou la cymoxaline en traitement curatif », se félicite Marie Aubele.

Pour De Sangosse, l’objectif est clair, « devenir le leader sur le créneau des phosphonates de potassium ». Ainsi, la firme projette de lancer en 2024-2025 une offre de pack pour le T1, associant Pygmalion à des biostimulants. Et pour 2026, elle compte proposer une gamme de produits déjà formulés, Readymix, sans précision supplémentaire sur les compositions.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement